VOYAGE A MAURICE 2014



















Un retour à Maurice après plus de 7 années… qu'est devenue l'île qui fait rêver ? Le peuple est-il toujours aussi gentil ?

Habitué de cette île où je suis allé plusieurs fois, j'ai de nouveau eu envie de me ressourcer dans cet Océan Indien que j'aime tant. Mais par où commencer ?

Le temps est toujours aussi agréable, 35°C, une eau à 30°C, quelques averses sans gravité, sauf les premiers jours, séquelles du fameux cyclone Bejisa qui a ravagé la Réunion la veille de mon départ et a failli faire décaler tous les vols. Ouf, on est quand même partis dans les délais !
Si l'eau est toujours aussi belle, les couleurs émeraudes, le hic est le lagon désormais sans corail et pratiquement sans ces poissons colorés qui faisaient mon émerveillement. Dire qu'il y a quinze ans, mon hobbie était de nager et photografier ces poissons de récif qui pulullaient ! Il en reste encore quelques uns mais pour combien de temps ? Ainsi va la vie et la pollution est la cause de ce ravage dans ce coin de paradis.

La population n'a pas changé, toujours aussi gentille, serviable et agréable sauf sur un point très notable… Profiter du touriste, ce qui n'était pas la mentalité de l'époque. Chaque addition doit être consciencieusement vérifiée, les erreurs sont systématiques, mais toujours dans le même sens. Même si cela porte sur des centimes d'euros, cela devient vite agaçant.
Du reste les prix ne sont plus ce qu'ils étaient. Tout ce qui est touristique est hors de prix… Les hôtels luxueux profitent sur les extras, boissons à des prix déraisonnables, quand le WiFi est facturé en sus… On est loin des pratiques européennes.

Par contre, tout ce qui est non touristique est resté à des prix défiant toute concurrence. La boite d'encens, spécialité de ces régions est toujours payée 0,1 € (oui vous lisez bien) la même boîte facturée royalement 2 € à mon supermarché préféré à Toulouse… Comme un problème dans les intermédiaires !
Et quand au hasard d'une rue à Port Louis je découvre un magasin de pêche, je me hasarde à regarder le coût des crins par curiosité, normal pour le pêcheur que je suis. Oh, surprise… 0,10 € la bobine de 100 m de crin 30/100, que je paie royalement 8 à 10 € au shiplander de Saint Cyprien, et encore… que pour 25 m ! Je ne peux résister, je repars avec ma bobine de nylon dans la poche.

Les grandes surfaces ont fleuri partout. La croisette à Grand Baie, Cascavelle près de Flic en Flac, Jumbo à Phoenix, des grandes surfaces où le luxe est présent partout. Marbre et produits de luxe. Mais plus de produits contrefaits ici à Maurice. Les chemises Guess ou autre sont au prix… de la France à peu près ! Aucun interêt.
Par contre les autres marques Mauricienes sont très abordables, et le choix très varié avec la qualité en plus. Un vrai régal. Je repars avec la garde robe neuve, il faut dire que j'étais parti en prévision, valise vide… Mais là, au retour elle ne l'est plus !

Et les infrastructures ont bien changé aussi. Désormais une autoroute (gratuit pour encore cette année….) relie désormais Mahebourg (l'aéroport) au nord, Grand Baie, en passant par Port Louis qui est donc contourné. Résultat, plus d'embouteillages à Quatre Bornes et à Port Louis. Ouf… je me souviens des heures passées à traverser ces points chauds de l'époque.
Et il y a aussi la nouveauté, les camions et bus ne polluent plus ou presque, suite à l'intervention draconienne de l'Etat. Car je me souviens de ces gazs d'échappement noirs qui polluaient tant et partout. Et noblesse oblige, les radars sont nombreux sur l'île, ici aussi on prend soin des accidents… mais surtout du porte monnaie du contribuable (no comment).

Quand à la nourriture, inutile de préciser que la langouste de chez Rosie est toujours délicieuse, les carrys succulents, le gingembre aussi parfumé, bref, la nourriture mauricienne c'est quand même le top.
Cerise sur le gateau, le hasard me fait retrouver une amie de longue date que je rencontrais chaque année à Maurice, elle nous présente ses amis, bons moments de convivialité. Sans parler de mon amie toulousaine qui fait un passage surprise par Maurice aussi et le mail aidant, on se retrouve pour une journée resto bien entendu.
Sans parler également de mon ami Mauricien de longue date Richard que je retrouve, qui me prête son véhicule et me reçoit un jour chez lui pour l'amitié. Vraiment sympa.

Ah oui j'oubliais les locations… des pavillons très grands (ils ne savent pas faire notre studio européen de 10 m²….) le notre ne faisait que 110 m²… donc de l'espace mais… ne pas regarder dans les détails côté propreté, on se rappelle très vite qu'ici c'est un peu déjà l'Inde… Heureusement on s'habitue à tout dans la vie, de gré ou de force !
Bref pas déçu par ce retour aux sources après tant d'années passées de çi de là… et déjà la question habituelle : vais-je un jour revenir ici ? Ma foi peut-être qui sait, laissons faire le hasard, il sait si bien gérer nos vies !



                                                                                                                           
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